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La lessive a toujours été le problème des ménagères. Pendant longtemps, il n’y eut que peu d'aménagements leur permettant d’effectuer ce travail. Souvent, les bords de rivières, ruisseaux, douves de fortifications, ou flaques d'eau laissées sur les plages furent le lieu des lessives. |
Après l’épidémie de choléra de 1 849, (meurtrière dans les Ardennes et surtout en Argonne) les autorités municipales sentent le besoin d’aménager des lavoirs où un minimum d’hygiène pourrait s’appliquer. Ils sont construits en pierres, en briques ou plus modestement en torchis ou en bois. |
Ils sont quelquefois assez loin des villages, selon les cours d’eau, les sources ou la qualité de l’eau. Certains sont même construits sur l’eau, ce sont les bateaux lavoirs de Sedan et Charleville. |
Les architectures sont de types très diverses: fermés par des murs, ouverts aux quatre vents, avec des toits “normaux” ou des toits ouverts vers l’intérieur (impluvium) pour remplir le bassin avec l’eau de pluie et amener un peu de lumière. Certains, dans des communes riches, ressemblent même à de petits temples grecs... La lessive était très pénible, demandant un gros effort physique, pratiquée souvent à genoux, les mains dans l’eau froide, à l’ extérieur. Le lavoir est quelques fois le lieu de rivalités entre laveuses. |
Les lavandières ont inspiré de nombreux artistes, peintres, photographes et chanteurs, qui ont immortalisé leur travail. |
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Lavandières à Château - Porcien sur les bords de l'Aisne à la sortie du moulin . |
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La maquette est au 1/25 ème, les personnage en milliput, la charpente en bois et le toit en carte plastique. L'eau des bassins est "eau NIMIX" retravaillée au pyrograveur. Les blocs de schiste sont moulés en plâtre. |
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Les détails de la maquette |
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